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L'alimentation

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La naturopathie est une médecine qui envisage notre corps de manière globale et préventive. Son but premier est de préserver la santé par des moyens naturels comme une approche complète de notre alimentation

Un régime alimentaire composé à l’aide de la naturopathie suit les six principes suivant :

  • Identifier et traiter la cause avec un bilan de vitalité.

  • Croire que le corps peut se guérir tout seul.

  • Traiter la personne comme un tout intégré.

  • Utiliser des techniques naturelles (huiles végétales ou essentielles par exemple).

  • Se concentrer sur le bien-être en général et la prévention des maladies.

  • Utiliser l’éducation et encourager les personnes à être responsable de leur santé.

Notre alimentation est indissociable de notre digestion. Une digestion difficile, trop lente ou trop rapide, entrainera des gênes et des carences alimentaires. Si la digestion se passe mal : trop peu de mastication , repas trop gras, trop lourd ou trop acide, digestion gênante (ballonnements et autres phénomènes gazeux des plus agréables), l’assimilation des vitamines, des minéraux, des protéines et de toutes les bonnes choses que vous avez mis dans votre assiette sera imparfaite. Ceci du notamment à un foie qui est à la peine et qui s'occupe de gérer les toxines accumulées au lieu d'assimiler et de stocker les vitamines. De cette mauvaise assimilation viendront des carences nutritionnelles.

Concernant les associations alimentaires, chaque groupe d'aliments s'associe plus ou moins bien et va favoriser ou ralentir le temps de digestion et en conséquence amener gain d'énergie ou créer de la fatigue.

Les digestions trop longues génèrent des fermentations et les putréfactions du bol alimentaires, à l’origine d’une fragilisation de la muqueuse gastro-intestinale, d’une surconsommation d’énergie et d’une surcharge de travail du système neuro-végétatif.

Les digestions trop rapides finissent par créer des carences car elles entravent l’assimilation intestinale des nutriments.

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Savoir associer judicieusement les féculents et les protéines (de façon à ce que le mélange reste digeste) permet en outre d’optimiser l’assimilation cellulaire des acides aminés, ainsi que l’assimilation hémato encéphalique du tryptophane

Le tryptophane est nécessaire à la synthèse cérébrale de sérotonine qui est notre antidépresseur naturel, qui stabilise nos humeurs, notre sommeil et nous fait penser positivement.

À noter : 95% de la sérotonine est aussi synthétisée au niveau des intestins. quand ces derniers ne sont pas détériorés par une alimentation et/ou des mélanges inadaptés

Prenons l'exemple des fruits : pour une digestion optimale, il est important de manger les fruits hors des repas.

Une heure avant le repas ou quatre heures après celui ci, consommé seul bien évidement.

Les seuls fruits pouvant être consommé en fin de repas sans poser de problème (car ils comportent des enzymes digestives)

sont la papaye et l'ananas

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Les aliments sont classés en quatre familles.

Tous sont permis, mais pas en même temps :

Les amidons : ils regroupent farines, céréales, légumineuses, tubercules, laits végétaux avec amidon et légumes racines.

Les aliments riches en acides : citron, alcools forts, champagne, vins blanc et rosé mais aussi condiments acides comme le vinaigre, les cornichons, le ketchup, la moutarde, la mayonnaise, les fruits crus et secs, et les sorbets.

Les protéines animales : poissons, fruits de mer, crustacés, viandes et charcuteries.

Les aliments universels : neutres, ils se combinent à tout. Ce sont tous les aliments acides après cuisson, les huiles végétales, les laitages animaux et végétaux, chocolat, confiture, miel, sucre, œuf et avocat.

Les associations alimentaires suivantes ne sont pas adaptées

car elles perturbent certaines étapes digestives :

Les aliments acides (tomate, vinaigre, yaourt, vin,…) associés aux amidons (pates, pain, riz, pommes de terre…) :

l’acidité entrave la digestion de ces amidons.

Une même quantité de farineux (pates, pain, riz, pommes de terre…) associée à une même quantité d’aliments protéiques (viande, œuf, poisson) n’est également pas conseillée

Les graisses (beurre, huiles cuites,…) associées aux aliments protéiques : elles retardent la digestion gastrique des protéines.

Association amidons et protéines :

 il faut systématiquement éviter une même quantité de l’un et de l’autre à un même repas

Il existe des protéines « fortes » et des protéines « faibles »

(Le terme « fort » ou « faible » étant lié à la concentration de protéines de l’aliment)

Il existe aussi des amidons forts et des amidons faibles

(Le terme « fort » ou « faible » étant lié à la concentration d’amidon de l’aliment, ou au mode préparation)

Protéines fortes : viandes, poissons, volailles, coquillages, crustacés, œufs, fromages cuits, comté etc

Protéines faibles (végétales ou animales) : soja, lentilles, pois chiches, haricots (rouges, blancs,…), champignons, algues, amandes, noisettes, sésame, avocat (également fruit gras)… yaourts, fromages blancs, caillés, chèvres ou brebis frais, petits suisses, ricotta etc

Amidons forts (ou farineux forts) : pâtes, pain, blé, semoule, riz, épeautre, orge, seigle, sarrasin, millet, amarante, maïs etc

Amidons faibles (ou farineux faibles) : biscottesl, boulgour, flocons de céréales, galettes de riz, potimarrons, potirons, pommes de terre, patates douces, châtaignes etc

Contrairement au médecin, le naturopathe n’est pas habilité à vous soigner, ni à vous manipuler physiquement, mais seulement à vous conseiller pour optimiser vos équilibres et votre bien-être. Il n’a ainsi pas vocation à se substituer au médecin, en cas de problèmes de santé ou de pathologies graves.

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